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Actions, Obligations : le grand duel aura-t-il lieu?

Actions ou obligations, les épargnants peuvent hésiter en ce début d’automne.

Depuis deux ans, les obligations ont le vent en poupe. Si, durant les années 2015-2021, leur rendement était marginal, il a fortement rebondi avec la hausse des taux directeurs et la fin des politiques monétaires non conventionnelles, telles que les rachats massifs d’obligations par les banques centrales. Toutefois, les fonds obligataires ont été pénalisés par les moins-values potentielles sur les obligations acquises par le passé. Avec l’engagement des banques centrales dans un processus de baisse de leurs taux directeurs, l’époque semble à nouveau favorable aux actions, les obligations rapportant moins et les entreprises ayant la possibilité d’investir à moindre coût. Cependant, à l’inverse, cette baisse des taux valorise les obligations émises ces deux dernières années.

Malgré les vicissitudes des marchés, les obligations conservent de nombreux atouts. À leur échéance, sauf en cas de défaillance de l’émetteur, elles offrent une garantie en capital. En termes de rendement, elles restent compétitives, d’autant plus que l’inflation a diminué. À la fin du mois de septembre, le taux des obligations souveraines se situe à 2,2  % pour l’Allemagne, 2,9 % pour la France et 3,8 % pour les États-Unis. Les obligations d’entreprises peuvent, quant à elles, offrir un rendement de 4 à 7 %, selon la qualité de l’émetteur. Dans un contexte économique complexe, marqué par des menaces de récession, les obligations constituent une alternative prudente face à la volatilité des actions.

Les fonds obligataires présentent également des avantages notables. Ils permettent d’accéder à une large gamme de titres, allant des obligations souveraines aux obligations d’entreprises, avec la possibilité d’inclure des titres plus spécifiques comme les obligations émergentes ou les obligations convertibles. Ces fonds permettent une diversification tout en limitant les risques grâce à la mutualisation. Les fonds obligataires à gestion active, en particulier, peuvent ajuster rapidement leur allocation pour tirer parti des opportunités de marché. En 2024, certains fonds spécialisés dans les obligations à taux variable, sensibles aux hausses des taux directeurs, ont vu leur performance augmenter de 5 à 6 % sur l’année. Les investisseurs peuvent également se prémunir contre l’inflation en choisissant des fonds obligataires indexés. Bien qu’en ce début d’automne, l’inflation soit revenue autour de sa cible de 2 %, elle pourrait repartir à la hausse en cas de crise géopolitique, notamment au Proche ou au Moyen-Orient.

Au-delà de la hausse des prix, les fonds obligataires offrent une certaine résilience face aux incertitudes économiques globales. La montée des risques systémiques incite les investisseurs à rechercher des actifs sûrs. Si les actions restent une composante majeure des portefeuilles, les épargnants auraient tort de se détourner des obligations, des fonds obligataires et des fonds en euros en cette fin d’année.

Jean-Pierre Thomas Président de Thomas Vendôme Investment

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